Information relative à la progression du ravageur des cocotiers Oryctes rhinoceros sur la Grande-Terre (avril 2025)

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Depuis la découverte du ravageur des Cocotiers, Oryctes rhinoceros, en Nouvelle-Calédonie, la surveillance mise en place ainsi que les prospections sur la Grande-Terre sont poursuivies par les agents du Service d’Inspection Vétérinaire, Alimentaire et Phytosanitaire (DAVAR-SIVAP) du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ainsi que par les agents de la CAP-NC et de l’association Arbofruits.


Une cartographie par commune a été réalisée afin de connaître la progression du ravageur. Sa mise à jour est faite en fonction des interceptions et des prospections effectuées.


Sur cette carte, une distinction entre zone infestée et zone impactée est faite. Par “zone infestée”, on entend que le ravageur est installé dans la zone, plusieurs détections ont été effectuées sur différents sites et des symptômes sont visibles et par “zone impactée” on entend que le ravageur n’est pas encore installé, il a simplement été détecté ponctuellement et il n’y a pas de symptôme caractéristique visible ou très peu.

Depuis décembre 2024, le statut de certaines communes, comme Pouembout et Canala, a changé, suite à des interceptions ponctuelles et ces communes se trouvent désormais déclarées en “zones impactées” comme les communes de Nouméa, du Mont-Dore et de Sarraméa.

D’autre part,  les communes déclarées “infestées” sont Dumbéa, Païta, Boulouparis et La Foa. Considérant les interceptions récurrentes et réparties dans plusieurs zones de ces communes depuis la fin de l’année 2024, Farino et Moindou s’ajoutent également à la liste.

Cette actualisation permet de porter à 6 le nombre de communes infestées et 6 le nombre de communes impactées, soit 12 communes actuellement concernées par le ravageur.


A titre de rappel, des mesures de gestion contre l’Oryctes rhinoceros sont recommandées sur la Grande-terre. Les îles, toujours indemnes, font l’objet d’une surveillance et de mesures spécifiques telles que l’inspection des plants envoyés uniquement par bateau dans les îles et l’interdiction de transport de plants de cocotiers, de palmiers et de composts.
En complément, un réseau de surveillance est mis en place autour des voies d’entrée aériennes et maritimes (départs et arrivées).

Le déplacement et l’approvisionnement de plants ou de matière végétale de communes infestées vers des communes indemnes est fortement déconseillé afin de retarder le plus possible la dissémination du ravageur.


Tous les éléments relatifs à la gestion du ravageur sur la Grande-Terre sont disponibles sur cette page, notamment concernant le détail de la confection des pièges, les méthodes de gestion des déchets et les mesures de biosécurité…  afin d’agir contre la propagation d’Oryctes rhinoceros.