Détermination des zones inondables

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On s’intéresse ici principalement aux inondations fluviales, de cours d'eau présentant des débits qui dépassent plusieurs dizaines à plusieurs milliers de m3/s.

Nota bene : ceci exclut les problématiques d'assainissement pluvial, de cônes de déjection ou des surcotes marines.

L’emprise de la crue de période de retour 100 ans définit la zone inondable cartographiée, sauf lorsqu’une crue historique (c’est-à-dire s’étant produite dans un passé proche) suffisamment bien documentée et dont la période de retour est supérieure à 100 ans est disponible.

 

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Qui est en charge d’améliorer la connaissance des zones inondables ?

Depuis l’avis du Conseil d’Etat du 31 octobre 2017, la compétence de prévention des risques dont le risque inondation, est reconnue avant tout comme une mission de sécurité civile dévolue à la Nouvelle-Calédonie. A ce titre, le service de l’eau de la DAVAR est en charge de la réalisation des études de zones inondables, en fonction des moyens disponibles et sur sollicitation des collectivités provinciales ou communales en charge de plan d’urbanisme directeur. Il s’agit d’études techniques, qui font appel à plusieurs domaines notamment l’hydrologie, l’hydraulique et la mécanique des fluides.

Une des conséquences de cet avis, est le portage technique et financier par la Nouvelle-Calédonie seule, des études de définition des zones inondables lancées depuis 2018.

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La démarche adoptée :

Pour lancer une étude de définition ou d’actualisation des zones inondables dans une vallée, deux préalables au moins sont nécessaires :
 

 

  • La volonté clairement exprimée par les autorités locales (mairie) de disposer et de collaborer à la production de cette connaissance des inondations.
    => Ceci se traduira par la constitution d’un Comité de Pilotage de l’étude dans lequel les représentants de la mairie auront un rôle important à jouer.

 

  • La disponibilité d’une information topographique de précision suffisante pour mener à bien ce genre d’étude.
    => Pour cela, les provinces et communes, productrices de la majeure partie des informations topographiques sont systématiquement sollicitées pour mettre à disposition ces informations.

 

 

Les études sont réalisées suivant les moyens disponibles au service de l’eau, en priorisant, dès lors que les deux conditions précédentes sont réunies, les territoires où les enjeux sont les plus importants et/ou les plus soumis au risque d’inondation. En cas de besoin, un arbitrage pourrait être recherché avec l’aide des provinces concernées par les territoires à cartographier.