L'organisation mondiale de la santé animale (OMSA) a 100 ans !!
31 janvier 2024
Établie en 1924, l’OMSA, initialement sous le nom d’Organisation Internationale des Épizooties-OIE, a été fondée lorsque 28 pays se sont unis pour lutter contre la peste bovine, l’une des maladies animales les plus mortelles à cette époque.
Cette initiative a posé les bases du rôle de premier plan joué par l’OMSA dans le domaine de la santé et du bien-être des animaux à l’échelle internationale : en 2011, la peste bovine est devenue la première maladie animale à être déclarée éradiquée au niveau mondial.
Et l'OMSA vise, depuis, à relever les défis liés à l’augmentation des échanges commerciaux internationaux d’animaux et de produits d’origine animale. Les risques de ces échanges sont multiples et certains bien connus : grippe aviaire, peste porcine africaine, fièvre aphteuse, fièvre charbonneuse (ou anthrax)...
L'OMSA est reconnue par l'Organisation Mondiale du Commerce - OMC, comme l’organisation de référence en matière de santé animale, pour définir les mesures à appliquer dans le cadre des échanges commerciaux internationaux des animaux et produits animaux.
Elle promeut également le concept "Une seule santé", "One Health" en anglais, à travers ses propres activités et des initiatives partagées avec d’autres organisations internationales dans le cadre de l'Alliance quadripartite, composée de l'Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA, anciennement OIE) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Un Plan d’action conjoint « Une seule santé » a été développé en ce sens .
Les obligations des membres sont nombreuses et importantes pour le suivi de la santé animale dans le monde :
- Déclaration semestrielle du statut sanitaire par rapport aux maladies listées (un peu plus de 200)
- Déclaration des alertes sanitaires
- Participation à l'élaboration des normes relatives à la santé et au bien-être animal au niveau international
- Applications de ces normes
- Mise en oeuvre des stratégies développée par l'organisation (comme pour la lutte contre l'antibiorésistance)
Ces obligations, appliquées par tous les pays membres, font partie des mesures qui permettent à la Nouvelle-Calédonie de préserver son statut sanitaire exceptionnel.
La Nouvelle-Calédonie est représentée à chaque visioconférence régionale la concernant et lors des Sessions Générales et Régionales.