Influenza aviaire en Nouvelle-Zélande

06 décembre 2024

Santé animale

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Le 2 décembre 2024, le service de biosécurité de Nouvelle-Zélande a déclaré un cas d’influenza aviaire dans une ferme de poules pondeuses élevées en plein air à Otago, dans l’île du Sud.

Après l’Australie, qui a déclaré plusieurs foyers d’influenza aviaire hautement pathogène fin mai 2024, d’abord dans le Victoria, puis dans le New South Wales et le territoire de Canberra, fin juin 2024, la Nouvelle-Zélande vient également d’être touchée.

Ainsi trois souches de virus d’influenza aviaire hautement pathogènes circulent en Australie (H7N3, H7N9 et H7N8) et la souche identifiée cette semaine en Nouvelle-Zélande est H7N6. On peut souligner qu’il ne s’agit pas de la souche H5N1 qui circule actuellement dans le monde entier et cause des préoccupations importantes du fait de son pouvoir pathogène important sur les oiseaux mais aussi sur les mammifères, terrestres et aquatiques.

Des mesures strictes de biosécurité ont été mises en œuvre, dès la détection des foyers, en Australie et Nouvelle-Zélande en vue d’une éradication de la maladie. Ces mesures comprennent l’élimination des animaux dans les exploitations contaminées et la restriction des mouvements pour éviter tout risque de propagation.

Les mesures de biosécurité aux frontières de la Nouvelle-Calédonie prennent déjà en compte ce risque vis-à-vis de l’influenza aviaire et les alertes ont été renforcées du fait de la proximité géographique de ces foyers. La DAVAR/SIVAP est en contact direct avec les services vétérinaires d’Australie et de Nouvelle-Zélande pour avoir le maximum d’informations épidémiologiques sur l’origine de ces contaminations et garantir le maintien du commerce de certaines marchandises avec toutes les garanties sanitaires nécessaires. Le principal risque, et le plus difficile à contrôler, est représenté par la potentielle migration d’oiseaux porteurs du virus. Voir notre actualité : Des pélicans en Nouvelle-Calédonie | Direction des Affaires Vétérinaires Alimentaires et Rurales.

Le risque pour la santé humaine de ces souches du virus d’influenza aviaire demeure faible, et il n’y a pas de préoccupations concernant la sécurité sanitaire des aliments.


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