Oryctes rhinoceros : mesures de surveillance et de prévention

07 février 2023

Protection des végétaux

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Information relative à la validation en séance du gouvernement de l’arrêté relatif aux mesures obligatoires de surveillance et de prévention mises en œuvre pour éviter la diffusion du scarabée Oryctes rhinoceros et communication relative aux horaires d’inspection du SIVAP pour l’envoi de plants vers les îles.

Le 1er février 2023, le gouvernement a validé l’arrêté n° 2023-151/GNC du 1er février 2023 relatif aux mesures obligatoires de surveillance et de prévention mises en oeuvre pour éviter la diffusion du scarabée Oryctes rhinoceros. Cet arrêté abroge l’arrêté n° 2019-2289/GNC du 29 octobre 2019 relatif aux mesures obligatoires de surveillance, de lutte et de prévention, mises en œuvre pour éradiquer le scarabée Oryctes rhinoceros, et il encadre désormais les activités de prévention et de surveillance nécessaires pour protéger l’ensemble des îles contre ce ravageur, il permet également d’agir en cas de détection dans les îles et d’adapter les mesures financières prévues réglementairement.

En effet malgré, les nombreuses actions de lutte menées en zone infestée (Tontouta-Tomo) entre septembre 2019, date de sa détection en Nouvelle-Calédonie, et 2022 (6.500 hectares pris en charge, 468 pièges déployés soit 13.000 passages sur l'ensemble des pièges, 14.993 spécimens capturés, 36 nids détruits, 2.500 m3 de déchets verts manipulés, jusqu’à 25 personnes recrutées en appuis au SIVAP), force a été de constater que le scarabée contournait régulièrement  les mesures de contrôle, que la météo difficile générait d’importantes quantités de matière organique propices à son installation et que le ravageur devenait de moins en moins sélectif quant à la qualité de son habitat. L’ensemble de ces facteurs a facilité sa progression en dehors de la zone infestée et il est désormais présent jusqu’à La Foa. Les données de terrain ont donc permis de conclure à l’impossibilité d’éradiquer ce ravageur et il a été décidé de passer en phase de transition dès janvier 2022, afin de transférer l’ensemble des connaissances acquises sur le terrain aux professionnels et particuliers concernés, pour qu’ils puissent gérer efficacement le ravageur à plus long terme et pour maintenir la protection des îles.

La stratégie a donc été adaptée pour concentrer les actions menées sur la communication et la formation en zone infestée, la surveillance des sites à risque tels que les aéroports, aérodromes et ports, afin de protéger les îles ainsi que les pays voisins, qui sont encore indemnes, et de renforcer la surveillance dans les îles et notamment les îles Loyauté, sur lesquelles un partenariat avec l’association Arbofruits permet un suivi efficace des réseaux de piégeage en place. Dans ce cadre, les exports de plants vers les îles sont cadrés par cet arrêté qui impose une inspection systématique par le SIVAP avant le départ.


A ce titre, il est important de rappeler que les mouvements de cocotiers et palmiers restent interdits à l’envoi vers les îles et que les envois d’autres plants sont restreints à la seule voie maritime, via le fret des compagnies maritimes. Tout envoi se doit d’être accompagné d’une autorisation spécifique, délivrée après inspection par le SIVAP.

Les inspections ont lieu dans les locaux du SIVAP au port autonome (Nouméa) :
  • lundi entre 7h30 et 9h, sans rendez-vous ;
  • mercredi et vendredi entre 7h30 et 9h, sur rendez-vous uniquement.
Contacts : Téléphone : 24.37.45 ou 73.32.66 / Courriel : davar.sivap-pv@gouv.nc
Lieu d’inspection : 2, rue Félix Russeil, Port autonome, Nouméa.

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