Note aux professionnels, importateurs et agriculteurs utilisant des produits phytopharmaceutiques à usage agricole (PPUA)

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Sept arrêtés concernant la gestion des PPUA ont été publiés au JONC.


 

L’objet de cet arrêté est de définir les modalités de retrait des agréments de substances actives et des homologations des produits phytopharmaceutiques à usage agricole, délivrés par équivalence en Nouvelle-Calédonie. Ce retrait implique le changement de statut des produits phytosanitaires à usage agricole (PPUA) concernés, qui ne peuvent plus être importés, distribués ou utilisés par les producteurs, devenant ainsi des produits phytosanitaires non utilisés (PPNU).


Cet arrêté actualise la liste des substances actives candidates à la substitution. Il reprend les 45 substances proposées par un groupe d’experts européens selon les critères définis par le règlement CE n° 1107/2009 et tient compte des retraits d’autorisation décidés par la commission européenne ayant eu lieu depuis la parution de l’arrêté initial n° 2017-1053/GNC du 16 mai 2017.

Pour rappel, il s’agit de substances actives potentiellement préoccupantes pour la santé publique ou l'environnement et pour lesquelles une substitution pourrait être envisagée par des alternatives plus appropriées.


Ces arrêtés ont pour objet, d’une part de supprimer certaines modalités d’obtention et de renouvellement du Certiphyto «NC-3» pour garantir la bonne formation des utilisateurs et la mise à jour de leurs connaissances et  d’autre part, de permettre la délivrance d’une attestation provisoire par l’organisme de formation, sous réserve du suivi de l’intégralité de la formation Certiphyto «NC-1», «NC-3» ou «NC-4» et de la réussite à une évaluation pour les Certiphyto « NC-3 » et «NC-4». 


Le code agricole et pastoral de Nouvelle-Calédonie en son article Lp 252-16 stipule que les produits phytopharmaceutiques à usage agricole homologués par équivalence doivent être autorisés par un pays figurant sur une liste établie par arrêté du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. 

Le Brexit ayant entraîné une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, un accord de commerce et de coopération a été signé le 30 décembre 2020 entre l’Union européenne et le Royaume-Uni. Le Royaume-Uni est donc maintenu dans cette liste.

De plus, les pays faisant partie de l’Espace économique européen (EEE) et de l’Association européenne de libre-échange à la liste d’origine sont ajoutés à cette liste.


Le code agricole et pastoral de Nouvelle-Calédonie prévoit qu’une décision d’homologation dont un usage vise une culture « de référence », puisse être valable, pour le même usage, sur les cultures « rattachées ».

Cet arrêté engage une réactualisation du système français et l’intégration des systèmes australien et néozélandais.


La Nouvelle-Calédonie a décidé de s’adosser à la stratégie européenne quant à l’approbation ou non des substances actives entrant dans la composition des PPUA, cette stratégie étant considérée comme la plus sécuritaire au monde sur ces aspects de dangerosité. 

Cet arrêté liste 13 substances actives (SA) dont l’agrément est retiré. Les PPUA composés de ces SA font également l’objet d’un retrait. Les délais de grâce octroyés pour certains PPUA permettront de vendre, diffuser et d'utiliser ceux-ci durant cette période. Passé le délai de grâce d'utilisation, les PPUA incriminés deviendront des PPNU.

 

La liste des SA retirées est la suivante : 

 

  • Acrinathrine
  • Alpha-cyperméthrine

  • Cuivre et composés de cuivre

  • Cyperméthrine

  • Cyromazine

  • Emamectine benzoate

  • Halosulfuron-méthyl

  • Indoxacarbe

  • Pencycuron

  • Propyzamide

  • Spiromesifene

  • Thiophanate-methyl

  • Zeta-Cyperméthrine

Suite à la parution de cet arrêté, les registres des SA et des PPUA ont été actualisés sur la page "Les produits phytopharmaceutiques"

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